Monday, January 22, 2007

Petit nouveau

=>Radio Blog, nouvelle play list <=



L'idée n'en est qu'à son balbutiement, mais aller y jeter un oeil, faites vous connaitre si le défi vous tente.

c'est pas ici que ça se passe ->Histoires Brèves<-

wala ! en espérant que cette expérience donnera quelque chose de sympa !

(j'ai montré l'exemple en postant le premier article !)

Saturday, January 20, 2007

Parce que moi ça va.



Je compatis avec tout ceux qui doivent se lever tous les matins...ahhhh je profites aussi que je n'ai pas à le faire en ce moment !

Courage à tous ! (et donc à Manou aussi)

Thursday, January 11, 2007

L’elfe qui dit tout le temps truie.

On a beau être une elfe, appartenir à la race la plus noble qui existe, frôler la perfection au niveau de la beauté et de l’intelligence, chacun a ses défauts…
Cette elfe, si belle, intelligente soit elle, ne peut s’empêcher de dire truie à tout va…
Fille de roi, héritière d’un royaume qui s’étend au-delà de l’horizon, l’elfe souffre de ce mal inconnu jusqu’alors.
En effet, qui a déjà entendu parler d’une elfe qui dit tout le temps truie ? Personne !
On sait fort bien que les nains y sont accoutumés pour appeler leurs femmes, que les humains se prêtent à ce genre de petits surnoms également. Mais une elfe ? Qu’a-t-il bien pu arriver à cette elfe pour qu’elle en arrive là ?
Tout a commencé à sa naissance, parce qu’avant, elle n’existait pas…À sa naissance donc, un être s’est approché de l’enfant, l’air préoccupé. Cet être est un envoyé très spécial de l’association de coordination des vestiges de la civilisation elfe, elle s’occupe en gros de maintenir la civilisation elfe dans un ordre satisfaisant.
Revenons à l’enfant elfe, bien que les elfes soit majoritairement beaux, il s’avère qu’il y a parfois quelques exceptions et que certains soient horriblement laids. C’était le cas de l’enfant elfe.
Fille de roi, héritière d’un royaume qui s’étend au-delà de l’horizon, il était difficile d’imaginer cette enfant à l’avenir glorieux rester aussi moche !
Alors cette étrange créature proposa un accord avec le roi et la reine, il existe un moyen de la rendre jolie, mais il est inévitable qu’une séquelle persiste à cette opération…La magie n’agissant que par équilibre, il y aura forcément compensation !
Pendant la première année de l’enfant elfe, aucune séquelle n’est apparue, le couple régnant s’en félicitait et se trouvaient dans la joie et l’allégresse. Mais la magie n’oublie pas, l’enfant assez vif commença à parler clairement à la fin de sa première année…et quelle fut la surprise pour ses parents lorsqu’elle prononça très distinctement sont premier mot… : « TRUIE ! »
Depuis, l’elfe ne cesse de ponctuer ses phrases avec ce mot qui en plus de désigner un animal peu noble, sonne horriblement moche.
Cette elfe, belle, intelligente, héritière d’un royaume qui s’étend au-delà de l’horizon, est handicapée depuis par ce mal mystérieux dont elle n’a jamais connu l’origine.
Alors que l’elfe a grandi, elle commence à ressentir de plus en plus un malheur et une tristesse grandir en elle. Cet handicap singulier l’empêche de garder ses amis et encore plus de se trouver un bel elfe avec qui partager sa vie !
Déprimée et pâle comme un spectre, ses parents décidèrent de lui expliquer. Ils lui expliquèrent que c’était pour son bien, qu’ils avaient pensé bien faire.
Après mûre réflexion, l’elfe conclus que son mal entraînait hélas exactement les mêmes maux que la laideur. Moqueries, honte, isolation et désolation. Elle partie alors à la recherche de l’étrange créature qui lui avait lancé ce sort…il aurait été facile de la suivre, tant dans son excitation et son nouvel espoir elle lançait des « truie ! ».
Elle arriva alors à cette étrange créature qui, elle l’espérait, trouverai une solution ou tout au moins, la conseillerai.
Après s’être présenté et avoir exposé sa situation, la créature se souvint de cette histoire.
Elle se retira alors dans son étrange demeure pour certainement chercher une solution.
Deux jours et demi plus tard, alors que l’elfe n’avait pas mangé ni bu, l’étrange créature sortie et lui annonça qu’elle avait trouvé la solution. La créature lui tendit une liste d’elfes masculins qui étaient nés moches mais à qui elle avait jeté un sort, tout comme pour cette malheureuse elfe.
Avant de s’en aller, la créature donna un dernier conseil à l’elfe : « Si d’amant sur cette liste point tu ne trouve, ferme ta gueule. »
Nul ne sait ce que devint cette elfe…

(merci Manou pour l'idée originale de cette histoire)

Saturday, January 06, 2007

Parlez, je vous lis très bien !

Parfois, dans un voyage long de plusieurs heures, on peut s’ennuyer à mourir. Et à d’autres occasions, on peut faire de singulières rencontres !
L’air râleur, le manteau remontée jusqu’au menton, les cheveux mal coiffés, et sans même se retournée vers moi, continuant à scruter le panneau des horaires de Roscoff elle me demande « tu parles français ? ».
Pas de doute, c’est à moi qu’elle s’adresse, cette demoiselle à barbe. J’ai bien vérifié, dans la rue, un chat qui miaule en bas d’une fenêtre, un car qui attend devant la gare, des mouettes qui tournent au grès du vent, pas de doute c’est à moi qu’elle s’adresse.
Je lui réponds donc, et s’entame alors une conversation de courtoisie, après tout, on a deux heures d’attentes avant le prochain TER, et ni l’un ni l’autre n’a spécialement envie de les passer sans rien faire.
Rapidement, je me rends compte que cette femme d’environ 30 ans a bien plus de choses à dire que moi, je sens bien que je n’aurai qu’à prouver mon attention par intervalles réguliers pour alimenter son flot de paroles.
Je me laisse entraîner des les méandres de ses anecdotes, j’ai du mal à y croire, dans un premier temps, je réagis avec appréhension, pour qui elle me prend ? Croit-elle me duper ?
Et puis je me dis, si c’était vrai ? Et même si ce n’était pas vrai ? Ais-je un mouvement de recul face à un roman ?
Alors je la laisse faire, parfois même je l’encourage, dis m’en plus sur le père de ton mari ?
On est maintenant assis dans le café du coin autour d’une boisson chaude, les habitués du village sont là en cette matinée dominicale.
Certainement on doit être une petite attraction, moi et mes bagages, mes gros sacs, et elle, la femme à barbe qui ne cesse de parler.
On critique un temps la politique française, dont je ne suis plus tout à fait au courant depuis que je suis parti en Angleterre, mais qu’importe, depuis quand doit on en savoir pour critiquer des choses ? Alors on critique la politique anglaise. La conclusion est triste à dire, le monde va mal, anglais comme français, les politiques sont tous pourris ou presque. Je m’amuse à aller complètement dans son sens. La population devrait revenir à la terre, à des choses concrètes, l’autarcie c’est difficile mais c’est possible, toute cette société de consommation, toute cette perversion, tout ce mal entraîne un dessèchement spirituel…Les gens ne se parlent plus, les gens ont peur, et les gens qui ont peur sont agressifs…Le monde va mal.
Mais ces sujets ne m’aide pas à m’évader dans un monde inconnu, je l’invite à plus me parler de sa famille, de son mari…

Il est indien, il n’a jamais vraiment été accepté dans la famille. Il en a vécu des choses, un jour qu’il venait avec son fils en Irlande, il a été appréhendé par un policier du coin qui patrouillait dans sa voiture avec son collègue. Certainement son look avec sa grande barbe, son teint basané et ses vêtements ont fait échos dans la tête de l’officier de police…Mieux vaut lui demander ce qu’il fait ici, et vérifier ses papiers.
Sait-on jamais, peut-être a-t-il oublié de vérifier quelque chose, qu’à cela ne tienne, 10m plus loin il le contrôle de nouveau. Rien à faire, le doute persiste, et la situation se répète plusieurs fois. Finalement le père et le fils arrivent dans un petit café, magasin d’appoint. Le père sent bien que sa présence fait tache dans ce décor Irlandais.
La caissière semble gênée, et ne sait trop comment réagir. Rien de spécial ne se passe, cet homme n’est pas un terroriste. Le policier rentre dans le magasin et demande à la caissière si cet homme la gêne…la caissière ne sait pas trop quoi dire, l’homme n’a rien fait de spécial, mais si un policier vient lui demander ça, peut-être est-ce parce qu’il a fait quelque chose de mal. L’homme se lève alors avec son fils et propose alors gentiment à la caissière de quitter le magasin afin de ne plus la déranger, ainsi les deux indiens sortent du magasin dans un souci de paix.
Le policier les suit, et semble enclin à re-goutter aux joies de contrôles de papiers répétés…
L’homme commence à perdre patience, et somme le policier de soit le laisser tranquille puisqu’il n’a rien fait, soit simplement l’embarquer au poste de police une bonne fois pour toute.
Le collègue du policier sort donc pour aider le premier à embarquer l’étranger. Mais ils décident de ne pas prendre l’enfant.
Aberration évidente pour les deux infortunés, sûr de son bon droit, l’enfant réclame à être embarqué avec son père, puisqu’il lui semble qu’il devrait être coupable des mêmes soupçons que son père. Rien n’y fera, le père sera embarqué, mais pas le fils.
Le père se retrouve au poste de police où il doit répondre à toutes sortes de questions. Le policier trouve avec une grande joie un sachet d’herbes dans les affaires de l’étranger, manque de chance il s’agit d’herbes médicinales qui aident à dégager les sinus par infusion.
Que faire de lui ? Aucune raison de le garder en cellule… Rien de plus simple, il suffit d’appeler l’hôpital psychiatrique du coin pour l’envoyer là bas. Et voilà comment l’homme se retrouve en situation d’internés en centre psychiatrique…clamant sa santé mentale saine, il n’est évidement pas pris au sérieux. Quand les médecins lui demandent ce qu’il a exercé comme travail, innocemment l’homme répond la vérité. Il a fondé sa propre entreprise il y a plusieurs années, il a eu des centaines d’employés sous ses ordres, président directeur général d’une entreprise d’agriculture il a décidé de se tourner vers une association dont il est le président qui vient en aide aux pays défavoriser.
FOU ! Cet homme est fou, symptômes évident de mégalomanie aggravée. Cet homme soucieux de sa santé avait fait enlevé quelques veines dans ses jambes pour cause de varices, une telle opération a laissé des traces. Ces traces seront interprétées comme autant de signes de négligence du corps par le patient. FOU ! Cet homme est fou ! Les responsables décident de lui donner des médicaments, chose que le patient refuse de faire. Surtout parce que plus jeune il a eu une maladie spécifique, qui n’a jamais été totalement guérie, et certains médicaments, la plupart d’ailleurs, sont complètement interdits. Pour prouver sa bonne foi, l’homme explique qu’il a été traité dans l’hôpital (dont je ne me souviens plus le nom) en Pays de Galles. Ni une ni deux, le médecin appelle l’hôpital psychiatrique de cette ville. Double erreur, l’hôpital dont notre indien parlait n’était nullement psychiatrique, et surtout l’hôpital contacté a refusé catégoriquement l’ouverture de dossier privé de patient.
Echec total pour notre pauvre homme, qui se retrouve à manger des médicaments contre-indiqués coincé dans un hôpital psychiatrique.
Après plusieurs jours, le fils a réussi à prendre contact avec l’ex femme de son père, mais cette horrible personne profitera de cette occasion inespérée pour enfoncer un peu plus son ex-conjoint, visitant l’hôpital et notifiant les responsables de comportements violents et dangereux de son ex-mari.
Que de misère pour cet homme sans défense. Heureusement il finira par s’en sortir, grâce à l’aide de sa nouvelle compagne, mais cette longue traversée du désert laissera quelques traces puisque les doses régulières de médicaments néfastes ont réduits les capacités physiques de l’homme.


Voilà un extrait de ce roman à rebondissement dans lequel le grand père a participé à la première guerre mondial, il a été le premier « Brown » à s’engager dans l’aviation, il a créer une industrie fructueuse de jouets en bois, a permis à des milliers d’enfants de se passionner pour des plaisirs simples. Des plus humbles jusqu’au enfants de la famille royale.
Lady Diana se souviendrait-elle encore, si elle était vivante, d’avoir acheté ces simples jouets de bois ? Cette success-story d’un indien en Angleterre sera-t-elle un jour romancée ?
Les histoires des personnes avec qui on peut partager nos voyages peuvent être passionnantes, une lecture à haute voix des aventures les plus improbables qu’il soit donné d’exister. Et pourtant on se laisse porter à croire, que dans un coin d’Irlande et une ville Galloise, toute cette histoire est plus que vraie. Le décor, les personnages et les dialogues s’animent au même rythme que le paysage se déroule devant vous, dans le train ou le bus, les minutes deviennent des pages, les heures des chapitres ! Mais tout a une fin. Arrivée à Rennes, fin de l’histoire, chacun reprend sa vie, moi dans mon histoire simple et elle peut-être dans son histoire incroyable.
Avant que l’on se quitte, pourriez vous me dédicacer mon exemplaire ?

Wednesday, January 03, 2007

Radio Doz

Période de fête oblige, je vous offre ma radio, il suffit de clicer en haut à droite sur "Ecouter la Radio Doz"

[Edit] ça y est, il y a plusieurs pistes maintenant, je la ferai évoluer de temps en temps. Si vous avez des remarques à faire dessus n'hésitez pas à m'en faire part.

Enjoy !

Et sinon, une petite vidéo ! Free Hugs

Brèves de train.

« Bonjour et bienvenue dans le train numéro (je m’en souviens pas), Je m’excuse, ainsi que la SNCF, pour ce retard, on a eu un contre temps avec la mise en place de la locomotive, sincèrement désolé. »


Aujourd’hui j’ai eu la joie de partager mon voyage en train de Mulhouse à Paris en compagnie d’illustres inconnus. Je n’ai évidement pas pu m’empêcher de les observer tout le long du voyage.

Il faut dire que pour une rare fois je n’avais pas de musique sur mon lecteur mp3 et surtout aucune lecture sur moi, enfin si, mais s’agissant d’une BD sans texte, ça ne suffit pas pour tenir 5 heures de trajet.

Cependant, les trois personnes autour de moi avaient un point commun, futile peut-être, mais il m’a fait tilter. Ils lisaient…

Bah quoi ? Lire ? C’est pas l’activité la plus répandue dans les trains ? Oui, oui, certes, mais là c’était une situation bien originale, le premier, la trentaine bien tapée avec une calvitie prononcée, lèvres pincées, regard stricte, attitude réservée lisait le révolutionnaire mais bien pensant magazine Marianne. Une posture toujours droite dans son siège un regard concentré sur sa lecture linéaire, c’est à peu près tout ce que j’ai pu en voir dans un premier temps. M’enfin, il ne donne pas trop envie de lui adresser la parole, chacun de ses mouvements semblait se plaindre de sa situation. Parisien va !

Le second, la vingtaine, mal rasé, cheveux courts, changeait régulièrement de posture, un temps sur son côté gauche, un temps sur son côté droit, jambes croisées, allongées, recroquevillées, bref, une attitude beaucoup plus nerveuse que le premier. Cette attitude était d’autant plus flagrante lorsque qu’il se passait machinalement une main dans les cheveux une bonne dizaine de fois pour recommencer quelques minutes plus tard, ou sa manière de faire frotter les coins des pages avec son pouce. Regard aléatoire, régulièrement en train d’observer autour de lui, sa concentration semble fonctionner en sursauts. Sa lecture ? Tom Clancy’s Op Center, roman à suspens mettant en scène des unités spéciales d’intervention qui a vu la naissance d’un jeu vidéo d’action du même nom que l’auteur. A tous les coups celui là c’est un gros joueur de jeux vidéos, il doit avoir un PC surpuissant, et plein de DIVX sur son disque dur externe ! Yeah !


Le troisième, approchant la quarantaine, cheveux mi-long, une fâcheuse tendance à se frotter une mèche de cheveux entre son index et son pouce pendant sa lecture assidue de science et vie.

Son regard, parfois totalement acquis à la cause de son article, s’autorisait des incursions dans mon domaine de l’observation. Ses yeux globuleux et son regard fixe sur l’objet de sa curiosité laisse à penser qu’il ne ressent aucune gêne à observer les autres. D’ailleurs, le magazine de son voisin, Marianne (le magazine et pas le nom du voisin) l’a intéressé et il ne s’est pas privé de lire par-dessus l’épaule !

Son attitude, "j’en sais plus que toi", est assez agaçante, mais peut-être est-ce juste parce qu’il fait comme moi… j’aurais dû réserver le droit à l’observation des inconnus. Non mais !


Sont-ils tous complètement absorbés par leur lecture ? Pas tout à fait, en effet régulièrement et chacun leur tour, ils se sont furtivement endormis devant leurs pages !


Un peu plus loin devant, un couple et leurs deux enfants (un garçon et une fille) passent du bon temps, ils parlent discrètement, ne s’énervent pas, et les enfants ne se disputent pas, au contraire, ils s’amusent à des jeux dans une grande complicité. Le jeu préféré du garçon est de profiter de l’assoupissement des parents pour piquer plus ou moins discrètement des gâteaux ou autres confiseries. Mais l’intérêt du jeu est nul si les parents ne s’en rendent pas compte, alors les rires entre les deux enfants servent de signalement d’une bêtise gentillette aux parents.


Sur ma droite 4 personnes qui n’ont pas réservées de places, un couple d’origine indienne dans la soixantaine, une jeune fille dans les 25 ans, et une femme dans les 35 ans, leur sujet principal de conversation est celui des placements dans le train, l’étonnement face au manque de sièges disponibles, et l’interrogation sur l’attitude à prendre si quelqu’un vient pour réclamer sa place réservée…


Dans son micro, l’employé de la SNCF peine à faire ses annonces, le matériel certainement aussi vétuste que le train semble rendre l’âme, son message à presque toutes les gares se résume donc à « bonjour la SN….train….paris esss…billets doiv….mercie de votre attention et vous souhaites un agréable voyage ».

Une mère et son enfant en bas âge entre dans le wagon par la porte la plus éloignée de moi, elle a le regard fatigué, et elle ne tente pas de paraitre en pleine forme bien au contraire, c’est donc avec une gentillesse toute simple qu’une passagère lui laisse sa place à coté d’elle. 10 min plus tard, cette passagère a perdu son sourire de politesse et son plaisir d’avoir rendu service, en effet, l’enfant braille et la mère peut-être autant. Du coup, les lecteurs MP3 et leurs oreillettes apparaissent aux oreilles de la majorité des passagers de cette voiture. Pas pour moi, et oui, la musique n’a toujours pas voulu apparaitre comme par magie sur mon lecteur à moi…

Troyes, des scouts, beaucoup de scouts, trop de scouts, bruyants, joyeux, niais et fatigués, ils encombrent les voitures pour rester groupés…mauvaise idée, mais en fait ils n’ont pas le choix.

Comme je n’ai rien dans les oreilles j’en apprends beaucoup sur l’organisation des scouts, même si leur jargon m’est inconnu j’arrive plus ou moins à suivre leur conversation…pourquoi des shorts ? Mais parce que c’est bien plus pratique, 20 000 mille fois au moins, et puis quand il pleut tu gardes moins de tissus mouillé sur toi, et puis, quand il fait chaud, tu as moins chaud, et puis c plus vite fait à laver et puis… Non en fait ça doit juste être par tradition, puisque pour les filles, les pantalons sont autorisés. Mais les ceintures ? c’est pas obligatoire mais c'est pratique…le chapeau ? Pas obligatoire non plus, mais comme tout le monde en a, si tu en as pas, tu en achètes un. Et pis c’est pratique, quand il pleut ça te protège, et quand y’a du soleil, ça protège aussi. L’été dernier sous la canicule, ça nous a beaucoup aidé ! Génial !

Le micro du train a retrouvé ses esprits, moins sûr pour celui qui s’en sert. Assis les uns sur les autres, on écoute cet instant qui fait sourire.

« Bonjour bienvenue sur le train en direction de paris Est, direct à partir de maintenant, heu, hu hu, je voudrais vraiment m’excuser pour les conditions exécrables de voyage, et heu, c’est vraiment intolérable je vous invite donc tous à prendre contact avec le service client de la SNCF, et heu, qu’est-ce que je voulais dire ? Ah oui, bonne année quand même et meilleurs vœux. Encore désolé ! Hu hu hu »


Sans musique, le train, c’est passionnant.


Paris Nantes ?

J’ai de la musique, j’ai sorti mon ordinateur, j’ai rangé trois sacs lourds de trois inconnues, et je me suis décidé à taper ce que j’ai vu entre Mulhouse et Paris. Je me suis souvent demandé ce que ça ferait si je tournais mon ordinateur et que je demandais à la personne d’en face de lire ce que je viens d’écrire. Je l’ai fait, la fille en face me devait bien ça, je lui ai monté son sac !

Elle s’est pas mal débrouillée, ne s’est pas laissée démontée par cette singulière invitation. Elle a lu, n’a pas montré trop de réactions, mais a lu en entier pour finir avec un « intéressant ! ».

Pas très original comme conclusion ? En même temps c’est difficile de dire autre chose. « Ouha ! c’est naze ! » eut été vexant, un « excellent j’adore » aurait été entreprenant. Un intéressant finalement ça passe tout seul.

J’avais pas prévu de parler d’elle dans ce texte mais bon, elle l’aurait souhaité apparemment, excès de zèle je viens de m’appliquer à l’y intégrer.

Maintenant elle retourne à ses activités studieuses. C’est mieux, et ça occupe.

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