Thursday, November 16, 2006

Feeling good !






Il y a des fois comme ça, on ne sait pas trop pourquoi, on ne se sent pas bien. Tout le monde connaît ça.

Mais en ce moment, moi, je ne sais pas trop pourquoi, je me sens simplement bien !

Essayons d’aller plus loin sur le pourquoi du comment d’un sentiment d’un bien-être passif.

Déjà, l’Angleterre ?


On a beau dire ce qu’on veut, même si la bouffe est spéciale, même si les anglais ont la fâcheuse tendance à
tous parler en anglais, l’Angleterre me va bien.

Bon restons terre à terre, c’est certainement la vie en Angleterre en tant qu’étudiant qui est sympa.

La vie étudiante ?

L’impression que j’ai à chaque fois que je sors, quelque soir l’heure, c’est de vivre dans un campus géant, où une espèce de société animée que par des étudiants ! Bon d’accord, y’en a beaucoup, mais c’est plutôt le fait que contrairement à beaucoup de fac en France, l’université de Plymouth est assez bien regroupée, et comme je vis à deux pas (au sens propre) de la fac, et bien je vis dans la nébuleuse étudiante de cette sympathique ville.

Des étudiants partout, dans tous les sens, de toutes nationalités, de tout arrière plan !

Des finlandais, des italiens, des allemands, des américains, des français bien évidement !

Les français ?

Intriguant pour moi, de voir à quelle vitesse des personnes sont capables de se recréer un groupe, un contexte de confiance !

Eh oui, bien que ne se connaissant pas ou peu avant de venir en Angleterre, on fini par retrouver et faire des choses avec les mêmes personnes.

Pour moi, sociologue en herbe, je vois vraiment ça comme la recréation d’un milieu avec des références communes, des objectifs communs… un substitut de ce qui s’est créé tout au long des années en France, mais rapidement constitué en Angleterre dû principalement (à mon avis) au fait que chacun est arrivé « seul ».

Bref après ces misérables considérations, la conclusion est que je me sens tout simplement bien avec les gens avec lesquels je suis ! (Encore heureux vous allez me dire ! J )

L’anglais ?

Bon vous allez me dire qu’avec tout ça, mon anglais va pas trop s’améliorer !

Détrompez vous ! Comme je fréquente une église, j’entends donc régulièrement un anglais spécifique (des fois du vieil anglais dans les chants et tout !!!) mais surtout du vocabulaire qu’on n’entend pas tous les jours dans la rue !

En plus, me faisant inviter à manger dans des familles avec d’autres étudiants, ça permet vraiment d’avoir la possibilité de se confronter à des discussions qui fusent dans tous les sens.

Bon, en général, s’ensuit un mal de crâne logique J !

Bref, j’ai du plaisir à parler, écouter en anglais, à progresser ! Satisfaction de ce côté-là !

Les discussions avec les collocs sont aussi un bon contexte à progrès, mais là c’est le niveau supérieur. Entre une fille qui vient du coin de Londres (parle super vite) et un gallois…, suivre la discussion est un vrai challenge !

En tout cas, ça aide, parce que c’est pas le peu de cours que j’ai qui va vraiment m’aider à m’améliorer !

Les cours ?

J’en ai peu, c’est vrai ! Mais, ils sont biens ! Surtout mes deux cours de troisième année, (« media state and society » ainsi que « the virtual society »)

L’approche des cours est complètement différente de l’approche de la socio en France, c’est certain, mais je trouve ça super intéressant.

Bref je suis content de mes choix, même si ce n’est vraiment pas évident de faire les essays que je dois rendre (2500 mots en anglais c’est pas si évident que ça !), je suis vraiment intéressé par les sujets que je traite ! (Je vais bien finir par les finir à la fin)

Le reste ?

Les autres facteurs d’un bonheur simple ?

Pas de soucis, pas de problème, pas de pression, pas d’inquiétude.

C’est comme si le temps s’était mis entre parenthèses l’espace de mon passage à Plymouth.

Alors ça parait peut-être un peu bizarre mais c’est la sensation que j’ai, un moment entre parenthèses, un temps de repos (oui j’ai beaucoup de temps pour dormir), une période de paix !

Alors voilà, tout ça pour dire que ce que je vis en Angleterre est assez unique, j’en profite parce que je me rends compte que c’est un privilège incroyable que d’avoir la possibilité de faire des études à l’étranger, de profiter de ces moments simplement tranquilles.

Je me rends compte surtout que ça ne va pas durer, alors peut-être qu’il y’a un peu de ça aussi, je suis tellement satisfait de ce qui m’arrive que je ne suis plus réceptif à ce qui peut mal aller !

Je ne veux surtout pas gâcher mon temps à l’étranger à me prendre la tête avec les gens (ni en France je vous rassure) ni à me confiner dans une mauvaise humeur persistante, je préfère être de bonne humeur.


Voilà, il faudrait beaucoup en ce moment pour entamer mon paisible bonheur !

La seule question que je me pose, c’est « qu’est-ce que je vais faire l’année prochaine et où je le ferai ? »

Mais cette question ne me tourmente pas, elle me motive ! Yopla, motivé que je suis !!!

8 comments:

claire said...

hola, t'es tellement motivé que ça communique, tu m'a filé un peu de motiv là, merci !
je peux comprendre l'état d'esprit dans lequel tu es pour être passé par là, et je t'envie ! Comme tu l'a dis, c'est le moment d'en profiter et de pas se pendre la tête pour rien, c'est cool c'est une période dont tu te rapellera longtemps - plutôt sympa non ?

DoZeR said...

wais :cool:

Anonymous said...

Héhé, c'est vrai que cette bonne humeur est communicative, même moi j'en ressens les effets de l'autre côté de la planète! Le soleil qui est réapparu aujourd'hui n'y est peut-être pas pour rien non plus...

Par rapport à tes réflexions sur la recréation d'un environnement, d'un réseau social, je pense qu'on partage tous un peu la même chose, chacun à notre niveau... C'est marrant parce que je fais une observation sur les étrangers de ma fac, et ça me rappelle ce que j'observe tous les jours! Mon avis à moi c'est que, qu'on arrive seul ou en groupe, l'homme est décidement un animal social qui a besoin de sociabilité, et comme se créer un réseau social prend du temps en règle générale, on a tendance, en tant qu'étrangers, à se regrouper entre nous, car nous sommes dans la même situation: nous avons besoin d'amis, mais un an c'est pas assez long pour s'en faire sur place, sachant que les natifs ont déjà leurs propres réseaux. J'y vois plus la confrontation de deux choses: le besoin de se faire des amis, et le manque de temps nécessaire. Du coup, comme tous les étrangers sont dans la même galère, il y a un effet de solidarité qui fait qu'on brûle quelques étapes afin d'aller plus vite, pour ne pas passer des mois seul au milieu d'un pays inconnu.

Pfiou, désolée je me suis emportée! Hé, réveillez-vous, le commentaire est fini!!

DoZeR said...

je me suis meme pas endormi !

Mais tu as bien résumé la chose !

(sinon ici il pleut)

Anonymous said...

yeah! ça c'est méga cool! et communicatif c'est vrai:)jme rends compte qu'en fait on peut se sentir bien où qu'on soit, c'est juste une question de comment on le voit... mais c'est vrai qu'il y a des circonstances qui aident parfois (genre une année à l'étranger... ou une année de P2... :))

DoZeR said...

on appelle ça l'optimisme.
je dois être optimiste comme gars en fait...

Anonymous said...

vive la moutarde !

DoZeR said...

la mayonnaise aussi un peu...

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